La plupart des professionnels connaissent la difficulté que représente la gestion des déchets de chantier. Les
informations manquent souvent pour s’y retrouver et les prix peuvent facilement varier du simple au
double pour les mêmes prestations. Pour éviter de s’y perdre, quelques techniques et astuces sont
importantes à connaître !

Les déchets de chantiers sont produits au nombre de 227 millions de tonnes chaque année en
France. Cela représente 5 fois plus que ceux de la filière des déchets ménagers. Ils représentent un
enjeu de taille pour l’économie circulaire et c’est pour cette raison que le gouvernement avait fixé un
objectif de valorisation de minimum 70% en 2020. Bien qu’il ait largement été atteint, des efforts
continuent d’être mené sur ce secteur, notamment avec la loi AGEC et la responsabilité élargie du
producteur.

L’un des grands fléaux de cette filière reste le dépôt sauvage, qui est l’abandon pur et simple de
déchets de chantiers, ou plus rarement de déchets ménagers en assez grande quantité au bord des
routes ou dans les forêts. Cela évite au producteur des détritus, souvent des professionnels, d’avoir à
payer pour la mise en déchetterie et pour les coûts de traitement. Bien que ce type de pratique soit
souvent consciente, certaines personnes agissent ainsi en dépit d’autres solutions. Les artisans
peinent parfois à trouver des exutoires spécialisés acceptant les petites quantités de déchets, peu
intéressantes économiquement parlant pour eux.
Pourtant, ce type d’agissement comporte beaucoup de risques. Les sanctions pour dépôts sauvages
sont de plus en plus lourdes, débutant à 1 500 € et allant jusqu’à 3 000 € en cas de récidive pour les
particuliers. Concernant les professionnels, les amendes sont bien plus élevées et peuvent atteindre
75 000 €, éventuellement accompagnées d’une peine de prison de 2 ans ou moins.

À chaque type de déchets sa solution de gestion

Les déchets de chantiers sont très diversifiés et possèdent chacun des propriétés ainsi que des
modes de gestion spécifiques. Les possibilités de recyclage et de valorisation ne sont pas toujours les
mêmes et il est donc important d’en comprendre les différences. Voici les 3 grandes catégories qui
les composent :


Les déchets dangereux : le terme « dangereux » signifie qu’ils peuvent représenter un danger pour
l’homme ou pour l’environnement. Seuls les transporteurs et exutoires spécialisés peuvent accepter
et gérer ce type de déchets. Les exemples les plus fréquemment rencontrés par les acteurs du
bâtiment sont l’amiante, le plomb ou encore les solvants.

Les déchets inertes : ils représentent plus de 70% des déchets de chantier produits en France. Ils sont
dits « inertes » puisqu’ils ne se décomposent pas, n’entrent pas en interaction avec les autres
matières et ne sont un danger ni pour l’homme, ni pour l’environnement. On parle par exemple du
verre, du béton ou des gravats. Ils peuvent facilement être valorisés en réintégrant directement un
chantier ou en remblayage après avoir été concassés.

Les déchets industriels banals : ils représentent 25% des déchets produits en France. Non dangereux,
mais pas non plus inertes, il est souvent possible de les réutiliser, de les réparer ou de les modifier.
On peut par exemple citer les meubles, le bois ou le carton. Ces déchets peuvent être déposés dans
les déchetteries traditionnelles et ne nécessitent pas d’accréditations particulières.

Des services d’évacuation de déchets sur chantier : une perte de temps évitée par rapport à l’apport en déchetterie

Finis les allers-retours en déchetterie, votre valeur ajoutée est sur le chantier, il est donc nécessaire de faire
collecter tous les déchets présents sur place ou de faire livrer des contenants adaptés, puis de
s’assurer qu’ils seront bien acheminés vers des déchetteries responsables et spécialisées avec des
bon de dépôt. Pour cela, plusieurs solutions d’évacuation peuvent être choisies :

  • D’abord, il est possible de demander une collecte en camionnette, elle est adaptée à tout type de besoin et convient aussi bien aux déchets mélangés qu’à l’inerte, produites en petites à moyennes quantités. Disponible en camionnettes de 6, 12 et 20m3, ce type de prestation permet généralement des interventions rapides (dès 2H après commande).
  • Lorsque de plus grands volumes de déchets sont générés, la location de benne se trouve être le moyen le plus pratique et économique. Elle existe en différentes dimensions (de 3 à 40m3) et en différents modes de location (Location classique jusqu’à 7 jours ou chargement express 45 minutes).
  • Si vous avez du volume et que l’emprise sur chantier ne permet pas la pose de benne, le plus simple pour les faire transporter jusqu’en exutoire sera de les mettre en Big-bag d’1m3, puis de les faire collecter en camion-grappin.

Enfin, pour s’assurer du sérieux de l’entreprise de gestion des déchets choisie, veillez à toujours
demander un BSD (bordereau de suivi des déchets). Ce document attestera qu’un exutoire spécialisé
a bien reçu les déchets et qu’ils ne seront donc pas déposés dans la nature ou au bord des routes.
L’entreprise Ecodrop propose l’ensemble de ces services sur toute la France et délivre un BSD après
chaque évacuation. Pour faire appel à leurs services écoresponsables et économiques, rendez-vous
sur le site internet : ecodrop.net ou appelez directement le 01 87 66 22 79.

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